lundi 1 octobre 2012

Les Blue Mountains (Nemo chez les pingouins)

Après une longue journée de route depuis Belligen, nous arrivons dans la périphérie de Sydney. Nous avions prévu de nous arrêter à Newcastle mais Bèèèè... encore une ville pleine de gens! Non, on zappe. Direction le camping le plus proche; une aire de repos crasseuse en bordure d'autoroute. Il fait 30°C moites, l'aire -apparemment la seule à des kilomètres à la ronde- est bondée de barakis en tous genre (eh oui, les barakis ne sont pas l'apanage exclusif de la Belgique)... Bref, tout les éléments sont réunis pour passer une nuit délicieuse.

Au petit matin, nous cheminons vers les Blue Mountains dont on a entendu le plus grand bien. Première escale dans le joli jardin botanique de Mount Tomah (les australiens ont l'air d'aimer les jardins botaniques). Oh! Mais c'est tout pareil que chez nous! Il fait froid, très froid; nous sommes à 1000m d'altitude. Du coup, la végétation nous parait tout de suite familière: des sapins, des violettes, des géraniums, des pensées, des jacinthes des bois, des parterres à mamies, ... Que c'est exotique!
Cela dit, la vue avec les montagnes en fond (qui ne sont pas bleues, je persiste à le dire, Note De La Gaëlle) est quand même particulière.



 Ça ressemble un peu à Mariemont, quand même...

Les arbres Justin Bieber

Comme nous arrivons tôt au camping, nous nous disons que pour une fois, nous allons profiter de l'infrastructure et prendre le temps de se faire un bon dîner avec de la bonne viande et du bon riz...
Malheureusement, Mère Nature en décide autrement et nous envoie ses bourrasques de vent accompagnées de leurs pluies glaciales en apéritif. C'est donc frigorifiées et tentant d'empêcher le vent de s’infiltrer dans le réchaud par tous les moyens que nous mangeons notre délicieux repas déjà tout tiède à la va-vite (c'est con, pour une fois qu'on se faisait un super repas, on en a vraiment pas profité, Note De La Christelle).

Pour l'après-midi, Gaëlle prévoit de mourir congelée dans la voiture. Pas question de sortir, il fait bien trop froid et humide... Brrr! 
Au programme de Christelle (la téméraire dira l'une, l'inconsciente dira l'autre): promenade d'un pas engagé pour se tenir au chaud.


 L’accalmie entre deux grosses draches



La vue de notre camping

Pour le souper, un nouveau défi nous attend. Si déjà c'était difficile de tenir le réchaud allumé dans le vent, tenir le réchaud allumé dans le vent, dans la pluie et dans le noir nous semble légèrement impossible.
Problème: Où s'abriter dans un camping?
Solution: Mais dans les toilettes bien sûr!
Nous voici donc comme deux malheureuses, armées de nos réchaud, gamelle et soupe en conserve, pitoyables et tremblantes en train de cuisiner et manger dans une ambiance sonore de chiotte. Imaginez le tableau... Vous avez le droit de rire.

Réchauffées par ce réconfortant épisode, nous nous préparons à affronter la nuit. On nous avait prévenu, il fera -2°C. On ne nous a pas menti. Horreur et petite nuit.
Quel choc thermique après les 30°C de la veille!

Surprises d'avoir survécu, nous nous réveillons, le stalactite au nez (même la voiture a des stalactites au nez). Il fait toujours froid, mais au moins il fait soleil! Nous partons donc en excursion dans les Blue Mountains, à Katoomba plus précisément, à la découverte des Three Sisters.

 Le camping. Il a l'air de faire chaud, hein? Hé ben non!

 La Comté sous le soleil...

 Début de promenade. On a pas froid.

Une des Sisters
 
 Sous une des Sisters

 Devinez combien de marches on s'est tapées à la descente et à remonter? 
(indice: cette information est peut-être révélée dans la photo ci-dessus)

 Vue du mont Cliff (à gauche, les fameuses Three Sisters)

 Dans la vallée oh oh...

 En fait, c'était un charbonnage avant (c'est tout comme chez nous, on vous dit!)




Re les Three Sisters

Après 3 petites heures reposantes de promenade en sol plat (saisissez toute l'ironie de cette phrase), direction le prochain camping!

Par hasard, nous atterrissons à Berry, sympathique petite bourgade où nous décidons de passer la journée du lendemain à faire du shopping comme des gonzesses et du rien au soleil. Mmmmh!

En plus, la gentille dame de l’accueil (on vous a dit qu'on rencontrait que des gentils gens ici?),, ayant apparement pitié de notre petit réchaud, nous autorise à squatter gratuitement un super grand hangar avec petite cuisine et électricité... Quel luxe! Pour le coup, on va y rester deux nuits tiens!


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